375 m² consacrés à la culture, des espaces, sans être trop cloisonnés, organisés par média et par genre.
La médiathèque Youenn Gwernig a pris le parti, à l’instar du slogan de la commune, de l’ouverture sur le monde. En effet, dans les choix d’acquisitions, part belle est faite aux productions littéraires, musicales, cinématographiques de tous les continents. Ainsi les films de Ken Loach côtoient ceux d’Emir Kusturica et de Louis Malle ; les musiques d’Afrique celles du Tibet, d’Amérique Latine et de France. Tous les genres sont représentés, classique, électro, chanson, rock… Dans les rayons livres, les romans de Jean Failler cohabitent avec ceux de Richard Powers, d’Anna Gavalda, de Stephen King ou autres Nathalie de Broc. Là aussi tous les genres sont représentés, du roman policier au roman historique en passant par le roman du terroir au roman d’anticipation.
La production éditoriale étant telle, il est parfois difficile de choisir les ouvrages. S’il faut répondre aux demandes des lecteurs, une médiathèque sert aussi à faire découvrir de nouveaux auteurs, à susciter la curiosité de chacun et pourquoi pas à amener les usagers à s’interroger sur leurs pratiques de lecture ? Peut-être est ce prétentieux ? Mais les échanges survenus lors des comités de lecture, d’écoute et vidéo, l’évolution des prêts nous incitent à penser que les lecteurs lisent de plus en plus et différemment.