La poudrerie dans l’effort de guerre
Ce premier conflit mondial est aussi la première guerre industrielle car l’effort de guerre s’effectue beaucoup à l’arrière, aux champs bien sûr et, plus que jamais, dans les usines alimentaires et d’armement. Dans ce contexte, la poudrerie de Pont-de-Buis n’ est pas en reste et décrire et expliquer la place qu’elle occupe dans la Première Guerre mondiale est une priorité, d’autant plus que son importance va contribuer au développement et au rayonnement de la commune.
Ce qui n’empêche pas de mettre en valeur la participation des habitants de Pont-de-Buis aux combats du front : beaucoup y sont “morts pour la France” tandis que les survivants en gardent des séquelles physiques et/ou morales.
Un projet collectif
Notre commune au front et à l ‘arrière : nul doute qu’il y a là de la matière…pour un beau travail collectif.
Dès 2013, l’idée de constituer un groupe de travail prend forme.
L’appel au volontariat est lancé par voie de presse, mais aussi par le biais des publications municipales, Le Céteau et le Petit Céteau, qui présentent le projet au printemps 2014.
Le groupe est ainsi constitué :
- Marie-Lyse Cariou, assistante de conservation, chargée du patrimoine et de la culture à la commune ;
- Des élus : Ernestine Guillerm, Denis Le Blayo, Pascal Prigent, Frédéric Perrot ;
- Des bénévoles : Anne-Marie Hénaff, Jean-Paul Hénaff, Marie-Thérèse Hergoualc’h, Marcel Pichon, Christian Le Goyat ;
- Un historien spécialisé dans l’ histoire industrielle en Bretagne, Jérôme Cucarull.
Chacun apporte sa contribution en fonction de ses envies et de ses disponibilités, notamment par un travail de recherche aux Archives Départementales, au rythme d’environ une fois par mois. Ce qui n’empêche pas d’ oeuvrer de son côté ; les possibilités d’ apporter sa “pierre à l’édifice” sont variées : numérisation, transcription, recherches…
Bien entendu, tous les habitants de Pont-de-Buis lès Quimerc’h et d’ailleurs peuvent aussi apporter le fruit de leurs recherches et de leurs découvertes. Il peut s’agir de correspondances, de photographies, d’objets…
N’ hésitez pas à prendre contact avec un des membres du groupe ou directement avec Marie-Lyse Cariou ou encore avec Pierre Salaün ou François Julou, deux personnes ressources habituées à la collecte d’ informations et de documents.